Le film de genre se fait de plus en plus rare sur les écrans. Dans les années 80, un petit gars à l’oeil malicieux réalise un coup de maître avec quelques litres d’hémoglobine et des idées saugrenues de mise en scène.
Evil Dead


Le film de genre se fait de plus en plus rare sur les écrans. Dans les années 80, un petit gars à l’oeil malicieux réalise un coup de maître avec quelques litres d’hémoglobine et des idées saugrenues de mise en scène.

Dalton, le héros de Road House est d’abord philosophe. C’est un videur qui aime les plantes, la simplicité et les nuages. Grâce à l’Orient, il a appris à maîtriser d’abord sa colère, puis sa force. Le corps huilé, il fait du taï chi chuan au petit matin. Ca lui permet d’être un bon manager! Un sacré cogneur! Un super amant! Bref, le héros viril des années 80 pour une pépite trop mal considéré! Quasi culte!

Bien entendu les techniques semblent archaïques mais elles montrent l’enthousiasme du projet et aussi sa marginalité. Les styles sont variés. Les coups de folie sont nombreux. Nos prudes voisins américains déshabillent de pulpeuses créatures de rêve.

Gérard Krawczyk a eu un petit coup de génie dans les années 80. Je Hais les Acteurs excuse tous les Taxi qui a fabriqué pour son ami Luc Besson. Adapté un roman sur le Hollywood des années 40, Je Hais les Acteurs est un polar, une satire et un festival de comédiens au sommet de la vanne élégante.