Musique, Pop

Automaton

Huitième album après sept ans de silence, Jamiroquai a pris le temps de la réflexion et franchement, le plaisir est là. Coupable mais là !

Franchement on attend plus grand-chose de ce groupe qui a connu son heure de gloire dans les années 90. Jay Kay, le leader et chanteur du groupe, était devenu une parodie lui-même. Le groupe tournait sur sa classique formule de funk et de pop. Kay semblait préférer rouler des mécaniques dans de grosses voitures plutôt que voir évoluer son groupe diablement efficace, il faut le reconnaître.

Après des embrouilles en pagaille, revoilà donc Jamiroquai ! Un groupe qui aime les basses lourdes et s’est mis à la disco. Ils nous feraient presque penser à Marc Cerrone. Ne vous enfuyez pas puisque cela fonctionne à pleins tubes !

Evidemment il y a des petits ratés. Certains morceaux sont paresseux et sentent la redite mais dans l’ensemble ce huitième album se montre plus complexe dans ses arrangements. L’electro a le droit de citer et les structures ne sont pas aussi simplettes que les derniers albums. Le passage à vide semble terminer et on ne s’attendait pas à autant d’énergie.

Ce n’est jamais classieux mais Jay Kay et ses potos refont un bon vieux gros groove des familles, qui passera bien dans les campings cet été mais pas que. Il y a du travail. On devine même des expérimentations ici ou là.

On danse bêtement mais heureux. Ce n’est pas royal mais la disco pop trouve ici de très jolis titres entêtants. Le roi fainéant remet sa couronne en jeu et défend admirablement son titre.

EMI Virgin – 2017

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