Cinéma, INEDIT

The Cloverfield Paradox

Netflix diffuse la troisième partie de Cloverfield, univers décalé décidé par le pape de la pop culture, JJ Abrams. Au bout quelques minutes, on comprend pourquoi le film est privé de sortie au cinéma.

C’est le coup de poker que l’on n’attendait pas. Le nouveau Cloverfield est annoncé quelques minutes après sa bande annonce au superbowl sur la plate forme Netflix. Paramount décide de passer par là pour nous offrir la nouvelle production de JJ Abrams.

Ce dernier, habitué au haut standing, n’a visiblement pas voulu trop embarqué dans ce nouvel épisode dans l’espace, ou plutot dans un trou noir. Nanar intergalactique, The Cloverfield Paradox n’est pas loin du désastre industriel. Dans l’espace, personne ne vous entend crier… de colère.

Là, on prend un peu les gens pour des abrutis! Le film n’est qu’un énorme recyclage des thrillers dans l’espace. On pense bien sûr à Alien et tous les films dans l’espace de Ridley Scott. On pense aussi à Event Horizon ou Supernova pour citer des trucs un peu moins classes.

Donc des scientifiques travaillent sur un accélérateur de particules qui pourraient stopper les guerres que se livrent tous les pays du Monde pour un peu d’énergie. Dans leur station orbitale, ils flottent dans leurs formules et tentent de trouver le bouton on. Ils n’y arrivent pas.

Un beau jour, ils pensent réussir mais en réalité, ils changent de dimension. Ils sont dans la quatrième, celle où tout peut arriver… où le scénariste peut proposer un peu n’importe quoi avec le moins de justifications possibles. Bref, les professeurs vont se creuser les ménages pour régler cet imbroglio spatio temporel.

Ils papotent. Ils papotent. Ils papotent. Dans des couloirs sombres. Dans des tenues moches. Dans un morne ennui. Et de temps en temps, il y en a un qui meurt de façon atroce parce qu’on est dans une autre dimension, parallèle et dangereuse.

Rien de nouveau dans l’espace. Les acteurs ont l’air de se demander ce qu’ils font là. Ca sent la redite à tous les étages de la station. Les références sont écrasantes. On vole vers la galaxie du navet honteux. Ca peut être drôle mais le plus intéressant dans ce film, c’est surtout son mode de diffusion. C’est vous dire le niveau du film.

Avec Gugu MBatha Raw, Daniel Bruhl, Chris O Dowd et John Ortiz – netflix – 2018

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