80's, Cinéma

Maximum Overdrive

Hello, les amis! On espère que les vacances se passent bien. On continue ici de faire le tri dans les vieilles VHS qui datent des années 80. Et on fête ce week end une étoile filante de cette période: Emilio Estevez, charismatique comme une chaussette mais qui sent vraiment très bon cette décennie.

Les débuts du fils de Martin Sheen furent plus qu’honnêtes en travaillant avec Francis Ford Coppola et quelques autres auteurs indépendants avant de connaître le succès avec l’emblématique Breakfast Club. Il est devenu un jeune fougueux d’Hollywood et en 1986, les producteurs pensent avoir la brillante idée de le lier à Stephen King, maître de l’horreur et l’auteur le plus adapté à Hollywood (Shining, Christine etc.)

Ce dernier veut donc se mettre à la mise en scène mais c’est un boulot qu’il connait mal et finalement le film sera peut être la pire adaptation d’une nouvelle de King. On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même… Voilà le film qui contredira cette solide maxime!

Donc le sympathique Emilio Estevez joue un ancien prisonnier qui va faire preuve de courage lorsque les objets vont se retourner contre les Humains. Voilà le pitch qui tue. Dans un bouquin, notre imagination peut faire le boulot mais en images, c’est une toute autre histoire.

C’est donc la révolte de tous les objets, qui deviendraient adeptes du meurtre violent à cause d’une comète qui dérègle tout sur notre petite planète bleue. Les distributeurs de billets sont insultants et les distributeurs de canettes ont des envies de meurtre!

Mais notre sympathique Emilio se retrouve face à des camions belliqueux qui veulent lui faire la peau en écoutant en boucle AC/DC, à lui et quelques survivants où il y a une jolie nana à sauver, un lâche, un profiteurs et d’autres stéréotypes qui mériteraient bien de disparaître tellement ce sont des clichés rébarbatifs.

Sur un sujet rigolard, King passe juste son temps à filmer des objets qui se déplacent seuls. C’est aussi palpitant que faire la queue à la Poste. Toute une bande d’acteurs font donc semblants d’avoir peur devant un couteau électrique ou une tondeuse à gazon. Ils flippent grave quand un camion avec la tête du bouffon vert de Spider-Man se comporte comme Hannibal Lecter. C’est le concours du comédien qui écarquille le mieux les yeux!

On assiste désarmé, à tout une série de choix mauvais. King ne fera plus jamais de cinéma après ça. Il enterre sa caméra et ressort la plume. Il enterre la carrière du jeune Emilio Estevez dans la case « gros ringard et futur has been ». Heureusement le jeune gaillard a de la ressource!

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