Essai, Livres

Il y a une vie après la mort, Virginie Lefebvre, Éditions Michel Lafon

Si presque tout le monde sait ce qu’est une voyante, une tireuse de cartes (notamment le tarot de Marseille), on sait moins ce que signifie le terme « médium ».

Certes, une série télévisée américaine des années 2000 avait mis en lumière ce sujet. Pour résumer, un médium, ça communiquait avec les défunts. Ce qui permettait à l’actrice d’aider activement la police pour élucider des crimes.

L’histoire est inspirée d’une femme qui a réellement existé. Ce qui n’a pas empêché nombre de ses contemporains de hausser les épaules et de se montrer incrédules.

Aujourd’hui, les médiums déplacent les foules en mal de communication avec leurs morts. Par téléphone, en visio, en présentiel, tout est possible désormais.

Mais Virginie Lefebvre va plus loin. Ancienne policière, elle a décidé un jour de se consacrer entièrement à son don de médiumnité. Dans Il y a une vie après la mort, elle raconte des échanges, des rencontres avec nos disparus mais aussi avec ceux qui restent. Lors de ses conférences et surtout de ses séances « de médiumnité en salle », elle déplace les foules. Durant ces séances, chaque personne vient déposer une photo d’un proche près du médium avant d’aller s’installer dans la salle. Nombre d’entre elles arrivent sceptiques, juste pour voir, et ressortent bluffées.

Car cette pratique peut paraître déroutante, mais donne des résultats. Elle explique ses techniques pour entrer en contact avec les défunts, qui viennent plutôt à elle. Comment communiquent-ils ? Tout cela demeure un peu flou, presque comme une transe au vu de ce qu’elle décrit dans son livre, mais ça marche. Elle « sait » qui est là et le message qu’il veut faire passer. Un enfant trop tôt disparu souhaite rassurer sa mère, un grand-père fait un signe à son petit-fils, les nouvelles compagnes d’un homme ne peuvent pas rester vivre dans la maison de son épouse décédée.

L’une des histoires les plus troublantes est celle où elle accompagne un prêtre exorciste. Ce qu’elle voit et ce qu’elle sent alors est très précis et permet une conclusion positive pour l’envoûté.

Car c’est bien de cela qu’il s’agit : rencontrer le positif, redonner confiance aussi, avec émotion, bienveillance et amour. Virginie Lefebvre évoque aussi d’autres problématiques : aider les morts qui n’ont pas pu ou voulu aborder encore l’au-delà, ou ceux qui accompagnent leurs proches en fin de vie. Elle utilise également de façon récurrente le mot âme. Les bonnes, celles qui s’envolent dans l’au-delà lors des obsèques.  Et celles avec qui elle échange. Un dialogue « d’âme à âme »…

Paru le 12 octobre 2023
224 pages / 18,95€

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