Cinéma, INEDIT

Hungerford

Le found footage toujours et encore. Avec trois potes et un logiciel d’effets spéciaux, tu peux toi aussi devenir le futur Peter Jackson … ou le plus moisi des réalisateurs.

C’est peut être dans cette catégorie qu’il faudre installer le chevelu Drew Casson qui visiblement s’ennuyer dans sa petite ville grise du Royaume Uni. Il a un bon look décalé: sorte de fan de grunge perdu dans les années 2000. Il a des potes aussi sexy qu’un sandwich dans une station service. Il a en tout cas une caméra légère qui fait de lui un génie pour tenter de faire quelques dollars comme Paranormal Activity.

Mais bon, notre apprenti cinéaste veut faire la différence avec le budget d’un pinte de Bud light. Ce n est pas gagné: il invente une histoire de bestioles qui transforment les humains en monstres violents. Inventer c’est un bien grand mot je vous l’accorde. Les gros insectes venus d’ailleurs et des zombies maquillés chez Sephora, cela donne bien évidemment un nanar sans le sou assez jouissif.

Car Drew a quand même trouvé quelques amis pour filmer son incroyable cavalcade dans une fin de monde au rabais. Ils se filment donc faire les couillons pendant vingt minutes, sorte d’hommage moche des Branchés Débranchés et toutes les autres imbécilités couillonnes de feu Rik Mayall, star de l’humour trash anglais.

Puis ils se lancent donc dans une invasion de monstres, mal foutus, mal maquillés, mal joués et c’est hilarant. On s’interroge sur la volonté de Drew Casson, qui a réussi à vendre son film. Il doué pour la vente. Rien ne peut être sauvé dans ce film. Ce nouveau réalisateur a une âme de commercial, pas d’artiste.

Avec Georgia Bradley, Drew Casson, Tom Scarlett et Nigel Morgan – Wild Bunch – 2014

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