Lucie Niccoli

Phoenix

La principale qualité du film tient à l’interprétation ultrasensible de Nina Hoss, qui incarne à la fois le traumatisme des camps de concentration et une lutte intérieure entre amour, espoir et dégoût pour l’homme qui la torture. Elle ressemble à un petit oiseau malade, recroquevillé sur lui-même, voûté, les yeux immenses cernés par ses ecchymoses, et dans son regard intense se lisent à la fois son espoir fou, ses doutes, sa souffrance contenue, son extrême fragilité comme son étonnante force morale de survivante.

Wild

Nous sentons aussi d’emblée que ce périple sera bénéfique pour Cheryl et riche en enseignements à travers le contact – ou l’affrontement – avec la nature, et de belles rencontres humaines. Et cela fait du bien de voir une personne meurtrie se reconstruire tout doucement, de croire en une possible rédemption après un traumatisme.