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Nanarland le livre des mauvais films sympathiques

Ha ha ha, je m’empare de la section livres d’Etat Critique pour vous présenter ma petite liste de Noel avec des monstres en caoutchouc et des acteurs en carton… on commence par une super compilation de nanars méconnus et qui gagneraient à… le rester!

Car les petits gars du site de Nanarland sont de grands malades! Ils collectionnent les cassettes video les plus déviantes, les plus racoleuses et donc les plus drôles. Ils nourrissent leur cinéphilie bizarroïde avec leurs souvenirs des vieilles VHS vendues au rabais, avec des affiches mensongères et des histoires qui en copient d’autres… pour la millième fois.

Voici donc Le livre des Mauvais Films Sympathiques. Il y a de films turcs, des nanars américains, des suites honteuses ou des films érotiques des années 70. Le livre nous promène sur toute la planète: partout, on trouve des oeuvres grotesques qui ne peuvent se regarder qu’au 70e degré.

Puisqu’elles nous font rire, ces nullités d’un autre temps méritent d’être redécouvertes. Quand on voit l’état de la comédie française, on sait que faire rire, ce n’est pas si facile et ce n’est pas donné à tout le monde. Ici, c’est un florilège impressionnant et érudit.

Présenté comme une cassette vidéo, le bouquin résume avec gourmandise les films, leurs créations, leurs créateurs. Le style est truculent. Les anecdotes sont simplement hilarantes et relèvent du grand n’importe quoi. Entre les productions indonésiennes, les tentatives de fantastiques à la française où les catcheurs mexicains, il y a d’autres pépites aux destins incroyables!

C’est toujours difficile d’écrire sur des films, surtout lorsqu’ils sont peu connus. Pourtant les zozos de Nanarland nous font partager leur passion. L’écriture renseigne mais aussi donne à voir ce plaisir à découvrir un film malage ou un ratage grandiose.

Ici, le livre nous ouvre sur un champ des possibles nouveau. On est bien fier d’en connaître quelques uns mais on a hate de se marrer devant les autres. On court sur le net pour trouver les bandes annonces et on regrette le temps béni des vidéo clubs où les distributeurs étaient peu scrupuleux de respecter les copyright et faisaient des efforts considérables pour nous faire croire à n’importe quoi… c’est ca aussi la magie du cinéma!

265 pages – 619 label

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