Musique, Rock

Let’s party down

Me voilà mal barré pour juger ce disque: il y a un solo d’harmonica. J’aime automatiquement un disque où il y a un solo d’harmonica. Moi, je fais la fête avec ses amoureux du blues.

C’est le onzième album de Awek, réunion d’amoureux du blues. Désormais, les Français enregistrent en Californie. A San Jose! Et dans leurs nouvelles chansons on croise des gloires du genre. Ils ont leurs galons désormais. 25 ans de carrière, cela en impose.

Et le quatuor connait bien les règles. Il y a donc cet harmonica, complèment incroyable auquel je suis sensible mais il y a surtout un cahier des charges, hyper bien écrit!

Pour les surprises, il faudra repasser. Awek respecte le blues et surtout l’honore. Ils s’attardent sur le blues primitif, celui qui a donné l’inspiration aux Rolling Stones.

Les conditions d’enregistrement semblent bien vintage! On a l’impression de découvrir un vieux vinyl des années 50. La voix de Bernard Sellam est saisissante et surtout on prend un malin plaisir à écouter les rythmiques éternels et les effets discrets du groupe qui affronte ce mythe du blues.

C’est un disque finalement courageux. Il dépoussière tranquillement le genre et ressemble à une piqure de rappel. Les vieilles valeurs ont parfois du bon…

Absilone – 2019

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