Rock

Bloody Lovely

Si on dit rock et Australie, la réponse sera rapide: AC DC! Mais on peut ajouter Midnight Oil, Silverchair, The Vines, Airbourne, Jet, My Dynamite ou Wolfmother… du rock avec des poils, des bières et beaucoup d’électricité! DZ Deathrays perpétue la tradition.

Ils sont deux mais on a bien l’impression qu’ils sont toute une troupe de chevelus mal remis de l’adolescence. Shane Parsons (au micro et les doigts coincés dans la prise de la guitare) et Simon Ridley (sourd devant sa batterie) aime le rock qui défoule. Leur volonté est visiblement assez rudimentaire: transpirer en balançant un gros riff électrocuté par une voix d’énervé!

C’est finalement un projet assez salutaire: le duo va obligatoirement à la racine du rock primitif. Avec peu, ils arrivent à fabriquer de la bonne grosse chansons qui va vous faire pogoter dans une salle d’attente chez un ostéo. Ils ont des bonnes bouilles mais ils on aussi des muscles pour défendre un rock proche du punk, un truc très simple mais qui vous emporte dans un lyrisme populaire, assez réussi.

Ils font penser aux grands moments d’un groupe comme Off Spring: le jemenfoutisme n’est qu’apparent. Les deux rockeurs veulent se défouler en compagnie du plus grand nombre et s’amuser au maximum. Ils aiment la production supersonique pour que tout le monde régresse joyeusement dans un cocktail sanguinolent de colères rentrèes, d’hédonismes éléctriques et de chansons à rebondisssements.

Dans le genre, ils prouvent une fois de plus que les Australiens ont un rapport primaire mais essentiel à la musique. Ce troisième opus de DZ Deathrays est une bonne grosse décharge de rock qui ne laisse pas insensible. On peut trouver ca puéril mais c’est aussi jouissif! Une bonne claque dans la gueule, à l’ancienne! Rustre mais correct!

Alcopop – 2018

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