Folk

Workship the sun

Encore un groupe d’inadaptés qui semblent exister uniquement dans les années 60 et ses lumineuses utopies. Encore un bon disque qui tient chaud !

Depuis que les portes de la perception a été ouverte par Morrison et tous les aventuriers du LSD, une faille spatio temporelle existe réellement pour certains musiciens qui brûlent d’idées sous le soleil de la Californie.

On le sait depuis le film Dig, avec l’exemple du Brian Jonestown Massacre :  le son vintage est un piège dangereux où le génie se confond avec la douleur créatrice, où les obsessions des harmonies peuvent mener à la folie et à la destruction. Il y a bien de la douce folie chez les Allah-Las, groupe de disquaires de Los Angeles.

Ceux là sont peut être un peu moins toxicomanes que certains groupes locaux, défenseurs d’un rock psyché : ils sont certainement mélomanes. Leur second effort est très bien réalisé, les musiciens fabriquent une imitation parfaite des héros des années 60. Musicalement c’est coloré, chaleureux et sucré.

C’est un disque qui donne l’envie d’aller au bord de la plage et s’essayer au surf. C’est un album qui vous envoie sur une planète cool, relax, détendu, sans problème et sans guerre. C’est une pop clinquante, ripolinée et rétro. C’est une succession d’hymnes à la fraternité et la beauté, galopants et soyeux.

Vous marchez dans le sable, vous écoutez de douces voix qui s’inspirent des Beach Boys et de Love, vous bronzez grâce à une musique où les instruments claquent et sont tout en écho. Ce n’est pas subtil. La formule est connue mais elle est si agréable. Les Californiens rêvent encore et ca fait plaisir à entendre. Le terme West Coast n’appartient plus au rap : il définit très bien le style des Allah-Las.

Because Music – 2014

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