Musique, Pop

Three Imaginary Boys

rong>Les plus anciens s’en souviennent sans doute encore, l’arrivée des Cure en 1979 a été un véritable coup de tonnerre dans le PAR (paysage audiovisuel rock).

Sorte de fusion efficace entre les groupes virtuoses (mais ô combien ennuyeux) des 70’s et le raz-de-marée punk des deux dernières années, la bande à Robert Smith a fait souffler un vent nouveau sur la musique en défrichant le terrain pour une new wave à venir.

Tout de sombre vêtus, maquillés comme des voitures volées et la tignasse ébouriffée, nos quatre compères débarquaient avec une poignée de chansons affûtées sur toutes les scènes de la bouillante Angleterre de l’époque.

Armés de quelques titres emblématiques, ils investissaient en 1979 le Bataclan pour un premier concert parisien devant une centaine zozos alertés par la rumeur flatteuse venue de l’autre côté du Channel. Un sulfureux Killing an arab, inspiré de L’étranger d’Albert Camus, dont l’enregistrement était pratiquement introuvable. Un imparable 10.15 on Saturday night, devenu l’hymne d’une époque. Un terrifiant Subway song construit comme un court métrage en noir et blanc…

Réunis sur un premier album intitulé « Three imaginary boys » paru la même année, tous ces titres (à l’exception notable de Killing an arab) nous permettent de revenir à la source d’un groupe qui, depuis, a fait le chemin que l’on sait, passant par des périodes obscures avant de réapparaître en pleine lumière avec « Bloodflowers ».

Fiction – 1979

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