Cinéma

Star Trek Némésis

Complètement has-been, la série Star Trek doit rapidement se reprendre. La Paramount fait alors le ménage pour donner un peu de vitalité à un équipage vieillissant. Le pari est presque réussi!

Au dixième épisode, il ne faut peut être pas s’étonner que Star Trek commence à battre de l’aile. Star Trek Insurrection est l’un des pires épisodes. Le réalisateur et comédien Jonathan Frakes est remercié et remis à sa place devant la caméra.

Rick Berman, producteur de la série télévisée, demande à Stuart Baird de réaliser ce nouveau volet. Monteur exceptionnel, il a travaillé sur le premier Superman et encore aujourd’hui il monte de gros films d’action comme les derniers James Bond. En tant que réalisateur, il a mis en scène un sympathique US Marshalls et l’efficace Ultime Décision. Proche de Richard Donner, il fut responsable de la seconde équipe de L’Arme Fatale.

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Il fallait bien quelqu’un comme lui pour redonner un peu d’énergie à un USS Enterprise qui ressemble un peu à une maison de retraite pour comédiens à la ramasse. Lui aussi présent au générique des derniers James Bond, John Logan, auréolé du succès de Gladiator, rédige un script sur un choc des générations pour le commandant Picard.

Puisque ce dernier va se retrouver face à un adversaire redoutable: son clone en plus jeune! Il est aussi malin que lui. L’ADN du commandant c’est du costaud en matière de stratégie militaire et d’intelligence hors du commun. Picard est bien embêté (on pourrait même dire qu’il est refroidi… pardon, c’était facile).

Interprète de Data, l’androïde de l’Enterprise, Brent Spiner a imaginé l’histoire de Némésis donc s’offre aussi le beau rôle. Le robot va donc connaître lui aussi une aventure un peu similaire: cet épisode philosophe sur l’héritage et la conscience. Logan et Baird sont là pour que l’on ne tombe dans des dialogues sans queue ni tête! Ils mettent du rythme et cela se ressent.

Heureusement pour le spectateur: Star Trek retrouve sa nature de divertissement léger mais pas si bête! De plus, il oppose à Patrick Stewart, un jeune comédien qui a depuis grimpé au sommet du box office et du cinéma populaire: Tom Hardy. De plus le film s’intéresse aux Romuliens (et leurs jumaux, les Rémus), vieilles connaissances de l’univers Star Trek, toujours dépassées par les Klingons, plus charismatiques!

Mais le résultat est là, les membres de NextGe peuvent partir la tête haute, avec cette honnête série B. Avec l’échec d’une nouvelle série Star Trek Enterprise, la saga ne va pas forcément mieux mais les efforts sont louables et prouvent qu’il y a toujours de la vie dans cette galaxie dense, folle et joyeuse de Star Trek. De quoi faire travailler l’esprit brillant de JJ Abrams, tout jeune producteur de la série Alias… et grand manitou des geeks de tout poil!

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