Musique, Rock

No cities for love

10 ans que les filles de Sleater Kinney n’avaient pas décidé de faire la fête ensemble. La porte est ouverte: n’hésitez pas à écouter leur punk féministe et inspiré!

Corin Tucker et Carrie Brownstein sont de vieilles copines. Ensemble elles ont monté un groupe à l’époque du grunge et des guitares bruyantes. Sleater Kinney a connu son heure de gloire entre les délires punk des uns et les vacheries électriques des autres.

Douze ans d’aventures punk et puis plus rien. Les filles font donc leur come back en 2015, dix ans après leur dernier disque. L’âge n’a pas freiné l’ardeur rock et indie des filles accompagnées de la batteuse Janet Weiss. Elles ont toujours la rage et un sens précis du riff saccageur et de la voix portée fièrement vers des paroles fiévreuses et engagés.

C’est old school mais terriblement attachant. Les dames sont rayonnantes, héritière du rock spontané des Runaways et de la radicalité des Sonic Youth. Ce ne sont plus des adolescentes. Elles ne veulent pas rester sages. Leur rock est une bannière, un étendard, une volonté spectaculaire d’exister.

Les choses fades sont si appréciées de nos jours que le rock de Sleater Kinney nous venge un peu. En 32 minutes, sur le prestigieux label Sub pop, elles réaniment tout une partie du rock des années 90, qui voulait se sentir libre et sans contrainte. Bien loin de nos valeurs actuelles.

Les fleurs sur la pochette sont fanées mais ce n’est pas le cas de ce groupe palpitant qui rappelle de la meilleure des manières à notre bon plaisir!

Sub pop – 2015

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