Cinéma

Divergente 2: l’insurrection

Suite sans surprise mais avec un casting féminin qui fait franchement plaisir à voir!

Tris est cachée chez les Fraternels. Ce sont des babas cool qui cultivent la terre et souhaitent de l’amour à toute personne qui rentre dans leur société. Avec son amoureux, elle fuit les Erudits. Des méchants intellectuels qui veulent tout contrôler en servant des Audacieux, des fachos qui courent comme Terminator.

Les Altruistes se sont faits dégommer par les vilaines castes et seuls, les Sincères résistent au nom de la Vérité. Après la fin du Monde, les hommes ont sagement découpé la société entre quelques clans qui doivent s’entraider mais qui finalement se détestent. Les gentils s’habillent avec des couleurs et les méchants sont souvent en noir. Voilà dans quelle cité vit la pauvre Tris, sans étiquette donc dangereuse selon certains!

Ce n’est pas l’histoire de Hunger Games mais on retrouve les mêmes ingrédients. Divergente est un ersatz de la saga de Jennifer Lawrence et le premier volet était amusant par sa façon de parler de l’adolescence au travers d’une révolte sociale, où les problèmes de cet âge deviennent les enjeux narratifs d’un gros film de science fiction sans grand nuance mais sympathique.

Le second oublie un peu tout cela pour nous conter la lutte entre Tris, la Divergente au coeur pur, et Jeanine, la méchante chef de Erudits qui ne supporte pas le libre arbitre et la liberté. Ce deuxième épisode est donc plus politique puisque Tris s’engage dans un bras de fer avec les autorités de la ville. Il va falloir faire des alliances… et des sacrifices!

Oubliez toute idée de surprise. A part la coupe de cheveux très eighties de l’héroïne, rien de dépasse du cahier des charges du film fantastique pour adolescent(e)s. On a droit à un mélange entre romance niaise et récit d’apprentissage assez âpre. Le décalage fait tout le sel de ce genre de spectacle, si on est un peu masochiste ou si on aime bien voir des filles se coller des baffes!

A ce niveau, ce nouvel opus est réjouissant. Shailene Woodley ne résiste pas longtemps face à un trio de comédiennes confirmées et respectables. La rare Ashley Judd est le cauchemar de la rigide Kate Winslet qui devrait se méfier de la montée en puissance de la (re)belle et brune Naomi Watts. Pour les amateurs d’actrices, cette suite ressemble à un petit coin de paradis.

En tout cas, la féminisation de la science fiction permet au film d’être regardable et pas désagréable. Rien de nouveau, mais rien de honteux non plus. Sauf la coupe de cheveux eighties!

Avec Shailene Woodley, Theo James, Kate Winslet et Miles Teller – SND – 25 Avril 2015 – 1h59

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