Rock

Content Nausea

Peut on arrêter ce groupe américain qui déchaine un rock libéré de toute contrainte et qui mouille la chemise pour quelques riffs sauvages? Belle attitude!

L’année dernière, on appréciait le rock style garage de ces New-yorkais, joyeux de défendre un punk débridé et terriblement libérateur. Un groupe qui nous venge du punk californien qui fait tout pour faire entrer de la pop dans ce monde sale et méchant!

Andrew et Max Savage, aidés de deux de leurs amis, se défoulent deux fois plus cette année. Un premier disque il y a quelques mois qui confirmait tout le bien que l’on pensait d’eux. Un second déboule dans la foulée, tout aussi réjouissant.

Le quatuor a tout compris à la musique populaire: ils travaillent plus l’émotion que la technique. Ils détestent la perfection et préfèrent jouer ensemble, avec l’envie d’en découdre et une douce fureur, un peu puéril et toujours électrique.

Ils nous font bien plaisir avec leurs petites hymnes rapidement exécutés et profondément primaires. Sans être idiotes! On pense à Sonic Youth, Stephen Malkmus et tous les autres adeptes du elofi, d’une musique adolescente mais tellement essentielle.

Ils jouent comme si leur survie en dépendait. Cette débauche d’énergie fait toute la différence. Ils s’abandonnent à la musique. Ils refusent le compromis ou le lyrisme. Ils cherchent l’essence de leur geste. En quinze jours, ils se lancent des défis qui réussissent avec une désinvolture agréable et cela donne un quatrième album encore réussi. Ils sont drôles et leur jemenfoutisme les sauve de tout, du ridicule ou de la facilité.

Ils sont nerveux, un peu branleurs, très cools. Parquets Courts est un vrai plaisir coupable, simple et efficace.

What’s your rupture – 2014

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