80's, Cinéma

Evil Dead

Le film de Raimi a eu droit à une nouvelle sortie digitale et souvent magnifique! Good old days!

Avec le bluray, le plus amusant c’est bel et bien de revoir des films que l’on a découvert en vhs ou dans un cinéma crade. Toute une génération de films cultes sont de vraies découvertes sur ce format qui nettoie tout du sol au plafond, en passant par la cave dans le cas d’Evil Dead.

Comme Zombie, Massacre à la tronçonneuse, le tout premier film de Sam Raimi a eu le droit à une sortie tardive et chaotique (réalisé en 1981 le film est sorti en 1983 avec comme titre L’opéra de la terreur et en vhs la nuit des démons).

Souvent le film a été vu sur une cassette vidéo de piètre qualité. Mais ca appartient aussi à la légende de ce film bricolé par une bande de potes (dont les frères Coen) avec des petits moyens et des grandes idées. Un film devenu une référence pour tout amateur de film déviant ou de petites choses fabriquées avec passion.

Car il est bien question de passion dès que l’on parle de ce premier volet d’une saga aussi burlesque que gore, aussi déconnante qu’elle a libéré réellement la création dans l’horreur et le fantastique.

C’est un autre passionné qui a lancé la carrière du film, Stephen King. C’est bien une de ses critiques qui a réveillé l’intéret des distributeurs du Monde entier, lors du festival de Cannes.

L’histoire autour du film est aussi folle (l’interview évoque la diffusion du film au festival du grand rex) que le petit morceau de bravoure qu’a composé Raimi avec ses deux principaux amis d’enfance, l’incroyable comédien Bruce Campbell et le producteur Robert Tapert.

Car au delà du véritable mythe qu’a engendré Evil Dead, il reste tout de même un film, démodé mais convaincant. Une énergie fondatrice se ressent dans chaque plan. Court, survolté et naïf, le film nous enroule dans un déluge d’effets et de second degré qui ne gênent jamais l’effroi voulu par les auteurs!

Trente ans plus tard, c’est un peu daté mais toujours aussi plaisant. Avec rien on peut faire de grandes choses. Avec rien et une foi absolue en son art, on peut faire aussi des chefs d’oeuvre.

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