La Maison au Toit Rouge

Les lourdeurs du Monde s’effacent derrière la porte (sauf l’humour grassouillet du père). Ici tout est délicat. Les gestes sont lents et ordonnés. Yamada prend bien son temps. Ca pourrait être un défaut. Ca nous transporte dans une autre époque. Où le rythme lent avait du sens au cinéma. Et ne faisait pas peur! Le cinéaste rend ainsi la situation de plus en plus vénéneuse sans faire grand chose. Cette antique façon de faire deviendrait presque culottée.